Une oeuvre de Romain Laveille pour l’extension du centre de rééducation professionnelle de Saint-Etienne.
La proposition de Romain Laveille s’empare de la structure de l’édifice. Elle évoque simultanément deux temporalités ; une architecture qui représente ce qu’elle aurait pu être et une architecture qui s’arrêterait avant sa rationalisation informatique. Une construction à main levée, à l’état du premier coup de crayon. Paradoxalement et de façon anachronique, ce sont les dernières avancées technologiques qui permettent cette apparente régression. Il s’agit de considérer le croquis de l’architecte comme le dessin final du projet. Dans un rapport qu’entretiennent historiquement l’art et l’architecture, le mur habituellement supporte l’œuvre. Ici ce serait le mur lui-même qui deviendrait le sujet et l’objet du dessin qui à son tour lui donnerait sa forme. Le mur de l’architecte et l’intervention plastique de l’artiste ne devient plus qu’un.