Ardoise solaire est un projet d’intervention artistique de l’artiste Catherine Bolle dans le cadre de la restructuration de l’hôpital suisse de Paris.
Ce texte de Catherine Bolle en présente les intentions fondatrices:
Au fil des trois étages de bas en haut, jusqu’à l’étage du restaurant, de la terrasse-jardin, de l’intérieur jusqu’à l’extérieur, les empreintes d’ardoises, de tavillons, de pierres, de cellules solaires à colorant sec type Graetzel de Solaronix ;
Les différents progrès qui ont permis en 500 ans de couvrir les hospitalets, à travers les Alpes, sont représentés.
Cette progression des techniques de couverture et d’épargne d’énergie pour s’abriter sont représentées ici avec en terrasse en auvent les cellules solaires, toutes nouvelles, de ce siècle.
Si les traces de carrières d’ardoise et de pierre sont dès les années 1500 présentes vers le Gothard, le Valais, les Grisons, elles sont bien comme celles de nos voisins italiens et français, des bons inventeurs de protections en toiture avec les pierres, taillées.
Le Jura et les préalpes, comme c’était le mode en Europe, de recouvrir façades ou toitures en tavillons. Au bord des lacs aussi.
Au bord du lac Léman, les cellules Graetzel sont fabriquées, par Solaronix, après avoir été mises au point pas les recherches du Professeur Graetzel et ses collaborateurs, à l’ EPFL.
Tout un choix de techniques pour en jouer dans une certaine poètique de l’hospice, hospitalet.
L’idée même de l’abri.